Windows 11 s’invite sur les Mac équipés de puces M3 avec Parallels Desktop, vous y croyez ?

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Dans l’univers numérique où Apple et Microsoft coexistent souvent dans un équilibre délicat, une annonce récente vient bousculer les habitudes des utilisateurs de Mac. En effet, l’épopée technologique continue avec l’intégration de Windows 11 sur les Mac dotés des nouvelles puces M3 grâce au logiciel de virtualisation Parallels Desktop. Une avancée significative pour tous les aficionados de polyvalence informatique, mais qui n’est pas sans nuances.

L’émulation de Windows sur Mac : une histoire évolutive

Depuis longtemps, le besoin d’intercompatibilité entre les systèmes d’exploitation Windows et macOS anime les débats et les innovations. Autrefois, la tâche était relativement simple avec les Mac utilisant des puces Intel, mais la transition vers les puces ARM conçues par Apple a complexifié le processus. Pour ceux qui rêvent d’utiliser Windows 11 sur un Mac M3, la solution existe désormais, mais elle n’est pas exempte de compromis.

La virtualisation, une solution aux multiples facettes

Contrairement aux méthodes antérieures, comme l’utilisation de Bootcamp, la virtualisation se présente comme l’option privilégiée pour accueillir Windows 11 sur les Mac M3. Parallels Desktop se positionne en pionnier, en offrant la possibilité de créer un environnement Windows au cœur de macOS, sans nécessité de redémarrage ni de manipulation complexe au démarrage.

Ce choix, bien que pratique et élégant, présente toutefois des limitations notables. La version de Windows 11 accessible via Parallels est la version ARM, qui n’est pas encore à la hauteur de la version x86 ou x64, optimisée pour les processeurs Intel. Ainsi, certains logiciels conçus spécifiquement pour l’architecture Intel pourraient ne pas fonctionner correctement sous cette version ARM, à moins de recourir à des solutions d’émulation tierces, dont la fiabilité peut varier.

Par ailleurs, Windows ARM manque certaines fonctionnalités telles que les sous-systèmes Linux ou Android, ainsi que la sécurité basée sur la virtualisation (VBS), qui permet d’isoler des parties de l’OS pour renforcer la sécurité.

Parallels Desktop : un investissement pour la flexibilité

Parallels Desktop, reconnu pour sa fluidité et sa stabilité, est une référence en matière de virtualisation, compatible avec la totalité des Mac commercialisés par Apple. Le logiciel, qui a un coût – abonnement annuel ou achat unique – permet toutefois de bénéficier de performances optimales pour les utilisateurs professionnels.

La configuration de la machine virtuelle est simplifiée, et le logiciel offre une compatibilité native avec les puces Apple Silicon. Le téléchargement direct de Windows 11 est possible sans quitter l’application, permettant ainsi une intégration quasi transparente dans l’écosystème macOS.

Pourquoi choisir de faire fonctionner Windows sur un Mac ?

Les raisons pour opter pour un système dual-OS sont variées. Les professionnels accèdent à des applications exclusives à Windows, tandis que les développeurs bénéficient d’une plateforme pour tester leurs créations. Les étudiants et les enseignants peuvent avoir besoin d’applications spécifiques disponibles uniquement sur Windows. Enfin, le secteur du jeu vidéo reste dominé par Windows, malgré les efforts d’Apple pour rendre macOS plus attractif pour les gamers.

Les limites de Parallels Desktop

L’utilisation de Windows 11 via Parallels Desktop pose certaines contraintes. Certaines fonctionnalités exigeant une couche supplémentaire de virtualisation, comme le Windows Subsystem for Android ou le Windows Subsystem for Linux, ne sont pas disponibles à travers cette méthode de virtualisation. De plus, les applications Arm 32 bits ne sont pas supportées sur les Macs avec des puces M1, M2 ou M3.

Les utilisateurs vivront la meilleure expérience avec des applications 64 bits Arm, bien que des applications x64 ou x86 puissent fonctionner par émulation sur ces systèmes.

Une avancée avec des compromis

L’intégration de Windows 11 sur les Macs armés des puces M3 grâce à Parallels Desktop marque un tournant pour les utilisateurs qui cherchent à tirer le meilleur des deux mondes. Si cette évolution s’accompagne de certaines limitations, elle n’en demeure pas moins une preuve supplémentaire de l’évolution constante de la technologie et de la convergence des systèmes. Les professionnels et les passionnés de technologie bénéficient ainsi d’une flexibilité accrue, à condition d’accepter les compromis inhérents à la virtualisation.

En fin de compte, cette flexibilité offerte par Parallels Desktop représente un avantage significatif pour ceux qui sont prêts à investir dans cette solution. Avec cette évolution, l’interopérabilité entre macOS et Windows atteint un nouveau seuil, et il ne fait aucun doute que les innovations futures continueront de façonner ce paysage en constante mutation.

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